Suguru et Kakeru Aizawa sont deux frères passionnés de football. Mais ce dernier est persuadé qu'il n'est qu'un poids mort pour l'équipe et décide d'en être le manager. Son frère, persuadé de son talent, a bien du mal à le lui faire comprendre. Mais avec l'arrivée de leur amie d'enfance Nana, dont Kakeru était amoureux, il se pourrait que les choses changent.Source : Manga-sanctuary

Adapté du manga du même nom encore en cours au Japon (29 tomes tout de même), Area no kishi aborde le thème du sport et celui du foot. Vous me direz : encore un animé/manga traitant du foot ?! Et je vous dirais : bah oui. Mais alors que j’étais partie sans rien attendre d’extraordinaire de l’animé, voilà que celui-ci s’est révélé être surprenant (par moment). En fait, j’étais loin de me douter du tour dramatique de l’animé et si je m’étais arrêtée à l’épisode 1, je serais sans doute passée à côté de la vraie dimension. Je ne dis pas toutefois qu’on ne nage pas dans les bons sentiments, mais je pense que cet animé n’est pas si mal tout de même.

L’intrigue tourne donc autour de deux frères, tous deux aimant le football, mais dans des circonstances différentes : Si Suguru s’avère être un jeune prodige du foot et dont on attend beaucoup pour la suite, Kakeru n’est que le manager de l’équipe où s’entraîne son frère. Il vit un peu dans son ombre et a une grande admiration pour son frère. Mais il semblerait que lui aussi jouait au foot auparavant, mais qu’il ait arrêté pour une raison non connue, ce qui semble passablement agacer son frère. Mais peut-être que l’entrée en scène de son amie d’enfance Nana ravivera cette passion… Sauf que…

En fait, au début, cela démarre assez simplement et je dois même dire que ce n’est pas si entraînant, l’histoire a quand même un air de déjà vu avec le frère dans l’ombre, et consorts. Toutefois, je ne peux pas dire que l’on soit dans quelque chose comme dans Captain Tsubasa : si la part football a bien une dimension importante, il y a tout de même toute une intrigue importante autour des deux frères. On ne peut pas dire qu’il s’agit de rivalité, parce que ce n’est pas le cas, mais plutôt qu’il y a des non dits entre eux qui semblent exacerber une certaine tension. D’autant que Kakeru semble avoir un problème pour taper avec sa jambe gauche qui paraît être la meilleure (traumatisme sans doute ?!).

L’histoire a un rythme parfois besogneux et il y a également des maladresses dans la narration, mais là où j’ai été grandement choquée (on peut le dire…), c’est que je ne m’attendais absolument pas à l’évènement plus que tragique qui allait survenir. Cet évènement, en plus de frapper, a aussi le mérite de redistribuer en quelque sorte les cartes. Certes, il y a malgré tout des moments tirés par les cheveux, enfin, j’exagère sans doute, mais des moments un peu faciles dirons-nous. Mais, force est de constater que cela pourrait amener une dimension fort intéressante dans l’animé comme on pourrait se demander comment le personnage va évoluer (j’espère que ce ne sera pas trop cliché ceci-dit). On voit qu’il y a toute une part psychologique qui pourrait être exploitée, notamment concernant le personnage de Kakeru sans doute.

Visuellement, l’animation bénéficie d’un travail plutôt plaisant dans l’ensemble. Je regrette toutefois que les mouvements, notamment dans certaines scènes de foot soient un peu statiques.

Le démarrage a été un peu fastidieux, mais peut-être que cet animé pourrait offrir des moments intéressants.